ROMAN

Hala Moughanie revient sur son écriture, ce lien puissant avec un pays, le Liban, ses personnages, ses paysages, son génie, ses contradictions, sur la violence de la guerre et la paix toujours, sans cesse rêvée, renouvelée, explosée, infatigable phénix qui renaît de ses cendres. Une écriture poétique, tendre et violente à la fois, avec une touche récurrente de drôlerie qui parfois vire, dérive vers l’absurde. Une écriture renouvelant le regard sur le Liban et sa littérature.

Au bord d’une piscine, Marie fait fermenter sept jus, autant que d’enfants nés du papa parti guerroyer, plus un pour le non-né. Elle, dont le propre père était engagé à Diên Biên Phu au moment de sa naissance, tente d’abolir chaînes et liens délétères au milieu de cette île de l’océan Indien, La Réunion. L’histoire singulière rejoint alors le récit collectif. Marie règle son compte à l’eau qui cerne et qui a propulsé sa mère en terre violente. Sisyphe assiégée par les préjugés, elle est condamnée à recommencer à chaque vague l’absurde de l’identité imposée. « Ni ni » qui se désire noire, refuse d’être prisonnière de l’apparence et du genre. Mais ni la société, trop lâche, ni la mère, trop saturée, ne l’entendent de cette oreille. Ses sept jus tour à tour acides, suaves, onctueux, aigres ou amers, révèlent la réalité d’une île qui existe autrement que par son volcan, ses requins et la beauté convenue de ses femmes. Rencontre

Lorsque les cerfs-volants se mettront à crier de Davina Ittoo, figure dans la sélection du Prix Ivoire 2022, comme son précédent roman Misère (éditions Atelier des nomades).

Le 14ème Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d’Expression Francophone, sera décerné le samedi 26 novembre 2022, à Abidjan.

Roman intimiste, à la lisière de l’autobiographie, Kossi Efoui surprend avec cette magie ordinaire, dans laquelle il brosse le portrait de la mère qui a ses paroles terribles pour l’enfant menacé par une dictature féroce qu’il a dû fuir.

Propos recueillis par Annie FERRET

M. Gérard séduit les femmes. Pourtant, il ne sort déjà presque plus de chez lui quand le narrateur, son voisin, un enfant d’un quartier pauvre de Port-au-Prince, se découvre une fascination pour cette figure mystérieuse, au savoir-vivre exquis et au rare bon goût. Cet ancien professeur congédié d’une école pour jeunes filles l’initie à Baudelaire, Keats et Wagner.
Tout est énigmatique chez cet homme qui semble vivre dans le malheur. Qu’en est-il réellement de son mystère et de son charme  ?

Ce puissant roman d’Ananda Devi nous raconte l’histoire d’une enfant, Chinti, que l’on rencontre dans cette posture de victime sacrificielle. L’intrigue se développe ensuite à partir d’un retour en arrière qui permet de retracer les événements ayant mené la fillette dans ce temple de Bénarès, attirée là par le désir obsessionnel d’un religieux.

Ambatomanga, c’est le village d’origine de Michèle Rakotoson, mais c’est aussi à l’époque la porte des Hauts-Plateaux pour les étrangers, une marche du Royaume. Tavao, esclave déporté de Zanzibar, qui a trouvé femme dans le domaine de son exploitation, doit partir à la guerre servir le fils de famille. Son dilemme : mourir pour un pays qui l’a mis en esclavage ou vivre dans un « pays (bientôt) mis en servage ». On lui a promis la libération mais il ne trouvera l’égalité que dans la fuite face à l’ennemi redouté sur les flancs de l’Andriba. Il y est aussi question d’un officier breton à la recherche de grandeur et d’épopée mais qui ne trouvera qu’absurdité.

Que faire pour aider Haïti ? L’urgence est bien là : la dépression tropicale approche, les répliques et leurs conséquences sont probables et le spectre d’une nouvelle crise humanitaire et sanitaire se précise, aggravant encore les crises politique et sécuritaire. Les Haïtiens ne nous demandent rien, trop occupés à s’entraider, à chercher les derniers survivants sous les décombres et à se préparer au pire, toujours possible. Allons-nous rester spectateurs, bouche ouverte zappette en main (ou avec un livre « absolument bouleversant » de Jacques Roumain ou Frankétienne sur la table de nuit) à les plaindre, de loin, en attente du prochain chef-d’oeuvre de papier ?

Antara est une jeune Malgache de 15 ans qui voit son père s’engager du côté des insurgés en 1947. Le rejet de la situation coloniale, l’aspiration à l’indépendance nourrissent les sentiments nationalistes qui s’expriment dans divers partis. La jeune fille est témoin du déclenchement de la révolte, le 29 mars, sur la côte est de Madagascar et dans son arrière-pays, ce qui provoque des massacres de colons, le pillage de compagnies étrangères et d’églises. La répression par l’armée française est implacable et environ quatre-vingt-dix mille Malgaches périront dans les combats ou de faim, de froid, de maladies dans la forêt où ils se sont réfugiés.
L’insurrection s’éteint en décembre 1948. Le roman documentaire revient sur cette page tragique de la fin de l’ère coloniale française.

Précis et documenté, le roman de Christophe Migeon nous montre la distance parcourue, les ruptures ou les continuités des rapports de dominations et des échanges inégaux. Au plus près de l’astronome, Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de la Galaisière nous verrons les travers de la nature humaine, laquelle, même celle des plus éduqués, pâtit, moins encadrée, loin des centres de civilisation. Nous comprendrons aussi les forces et les faiblesses qu’on peut ressentir face à l’adversité. Et que, somme toute, une mauvaise étoile peut former un destin hors du commun et construire son homme.

En refermant le livre, les mots se bousculent parce que la lecture du Doigt de Dalie Farah publié dernièrement chez Grasset, appelle un écho, une réaction. Avec ce geste, la narratrice se dresse et ne s’arrêtera plus de parler, ni n’acceptera plus de baisser les yeux désormais. Pour mettre « fin à la peur ». Elle entraîne le lecteur dans un récit qui va montrer comment le refus instinctif de courber une fois de plus l’échine a bouleversé le cours de son existence. Sa vie, elle la déconstruit alors, et sa narration se débarrasse de la trame chronologique pour évoluer en cercles concentriques plus ou moins proches, plus ou moins éloignés, des origines de la violence.

Dans son bouleversant dernier roman, Dalie Farah explore la violence d’un monstre froid nommé Éducation nationale. Une institution qu’elle sert pourtant au quotidien avec le désespérant désir de sauver de l’échec scolaire des êtres qui parfois la violentent. Aucune haine ne transparaît dans cette écriture sincère, sans rancune, sans concessions, sans volonté de revanche.

Rencontre.

Jean d’Amérique, poète prodige, donne naissance à  une fable furie, cruelle, sexuelle, désarmante par sa violence, sa lucidité et le grandiose de son verbe. Tête Fêlée et Silence, fleurs grandies trop vite, aux épines impitoyables, observent le monde s’écrouler, mains serrées, regards fixés sur un avenir qui recule. Un premier roman magistral, hommage déchirant et cri d’alarme pour ces lointaines vies emportées par les tourbillons de l’injustice, ces lointaines vies oubliées.

Pour Adania Shibli, la littérature est dans la marge, dans les silences et l’attention qu’ils permettent de porter sur des détails. Pour l’auteure c’est ce qui définit l’acte littéraire, ce qui en fait une source de dignité, de liberté. Ce sont les détails que l’on prend le temps de regarder à l’arrêt devant le checkpoint. C’est cette capacité à sortir de l’oppression par la sensibilité et le mouvement créatif.

En lice pour le prix des Cinq Continents 2020, Un monstre est là, derrière la porte de Gaëlle Bélem est un roman tranchant, le récit d’un enfant, une jeune fille un peu teigne, qui examine les gaucheries, les renoncements, les ratages du monde des adultes. Nous sommes à La Réunion, dans une famille cafre. Un roman naturaliste qui cherche à échapper aux clichés habituels et qui explore le destin d’une famille : les Dessaintes.

Avec Ce genre de petites choses, la romancière et nouvelliste irlandaise frappe fort en cette rentrée littéraire. Une histoire poignante se déroulant dans un village d’une zone rurale d’Irlande, New Ross, dans le comté de Wexford. Il y a là un homme avec ses souvenirs et le réel qui vient le secouer d’une telle force qu’il n’a qu’un choix réagir ou finir passif et résigné comme tout le monde semble l’être pour le plus grand malheur des uns et des autres en pleine fête de Noël. Magnifique histoire. Une belle leçon d’écriture.

Le dernier roman de Marc-Alexandre Oho Bambe vient de remporter le Prix littéraire des Rotary clubs de la langue française. Entretien avec le romancier slameur qui revient sur son oeuvre qui rencontre un franc succès.
Dans le premier roman d’Annie Lulu, La mer Noire dans les Grands Lacs, une mère, Nili, se présente à son fils pas encore happé par les rapides du monde. Elle lui livre sa mémoire non pour en faire le garant d’une immortalité illusoire et nombriliste, le porteur du fardeau trop lourd de la vie des autres, mais pour chasser les silences poison qui gâchent le précieux temps, unique. Aparté poétique et libératrice aussi, comme pour remettre de l’ordre dans sa course identitaire échevelée.
Le roman « Un Soleil en Exil » de Jean-François Samlong était en lice pour le Prix du roman Métis 2020. Il nous conduit dans l’enfer de la transplantation des « Enfants de la Creuse ». Ce qui est remarquable dans ce texte âpre et qui ne fait pas de concession, c’est la construction d’un étranglement par cercles concentriques : l’exil se vit comme dans un espace étouffoir, une cavité, un antre, une grotte de gel et de neige ; la Loi prêche le faux et endoctrine, tente d’endoctriner, les « enfants » : on projette comme sur un écran intérieur les images de la bienfaisance métropolitaine.
Déjà couronné par le Prix indianocéanie 2019, le premier roman de la jeune romancière mauricienne Davina Ittoo est en lice pour le prix du Roman Metis 2020 à l’île de la Réunion. Un roman poignant qui explore les tourments d’une île mauricienne en proie avec ses propres démons.

Deuxième roman de la Martiniquaise Gaël Octavia, La bonne histoire de Madeleine Démétrius met aux prises une galerie de femmes, au premier rang desquelles la narratrice et Madeleine qui exige de son amie qu’elle raconte son histoire. Après tout son amie est romancière, elle peut bien écrire quelque chose. Mais qui est cette Madeleine au fond ?
Après le gros succès de Né d’aucune femme, de Grossir le ciel, Plateau, ou encore de Glaise, Franck Bouysse fait sa rentrée littéraire le 20 août avec un très beau roman intitulé Buveurs de vent chez Albin Michel et La Geste éditions. Nous l’avons rencontré chez lui en Corrèze, là où il travaille à une belle œuvre, exigeante, belle, forte, au milieu de ses maîtres : Faulkner, Tony Morrisson, Walt Withman, Shakespeare, Arthur Rimbaud, ou encore Fernando Pessoa.

Entretien avec Franck Bouysse qui publie chez Albin Michel, Buveurs de vent, un roman qui met en exergue une fratrie dont la famille est à plusieurs reprises menacée d’imploser. Mais c’est sans compter sur les initiatives de celui qui est présenté comme le simplet. Un très beau roman de la rentrée littéraire 2020.

On ne peut raconter l’intrigue de La Chienne sans tout déflorer. Il en est de ce roman comme des personnes pudiques ou auxquelles l’urgence de vivre ne permet pas l’introspection. Ceux-là ne se confient pas ou se protègent des secrets douloureux. Si l’on prend le temps de faire attention à ces êtres, au fil du temps, au hasard d’une conversation anodine, on arrive à recoller les morceaux et à entrevoir les deuils qui ont pesé sur leur vie.
Dire les prénoms, les mots dans toutes les langues de ceux qui marchent vers l’exil, voilà la mission que va se donner le premier personnage rencontré dans les Lumières d’Oujda de Marc-Alexandre Oho Bambe. Pour dire l’intrigue de ce roman publié ce 19 août 2020 aux Editions Calmann-Levy, il faut d’abord raconter l’histoire de trois personnages dont on scandera les noms à la manière du poète : Le narrateur. Le Père Antoine. Imane. A différents moments de leur vie, ils vont faire en sorte d’être libre, dans le sens où ils auront chacun choisi leur exil.
Sélectionné pour de nombreux prix littéraire, Impasse Verlaine de Dalie Farah est en lice du Prix Ethiophile 2020. Un roman puissant, d’une beauté qui submerge et serre la gorge. Le prix devrait être remis courant septembre.
Dalie Farah est agrégée de Lettres et enseigne en classes préparatoires à côté de Clermont-Ferrand. Avec Impasse Verlaine, elle publie son premier roman poignant, aux éditions Grasset. Couronné par plusieurs prix, elle revient ici sur son entrée en littérature, et évoque ses projets.
Entre le marteau et l’enclume (éd. St-Honoré, 2019), est une fiction romanesque qui relate le calvaire de Faïna, « une jeune fille de 17 ans qui vit à Tayome, une île perdue dans l’océan Indien » comme l’annonce la quatrième de couverture. L’auteur veut dénoncer les violences familiales, plus précisément l’abus de pouvoir de leurs parents dont sont victimes les jeunes filles Mahoraises à travers le récit des fugues répétées de Faïna.
Abdourahman Waberi prend son temps pour trouver la langue de chacun de ses romans. Elle alternait entre malice voltairienne et sublime mystique dans les États-Unis d’Afrique, elle approchait  le souffle du blues et l’élévation des grands poètes soufis tel Djalāl al-Dīn Rūmi dans la Divine Chanson. Ici c’est une histoire douce portée par une voix d’une simplicité d’autant plus désarmante, qu’on la sait minutieusement travaillée. 

Le propos du Lamento de Winnie Mandela ? Il s’agit de montrer comment on peut se reconstruire une identité quand on a été construit dans l’oppression et le système qu’un autre a plaqué sur notre existence, qu’il soit sexiste, raciste ou politique.
Mia Couto nous parle en effet du Mozambique comme « d’un pays presque inconnu, qui produit de la fiction ». L’ignorance est d’abord celle des africains sur leur propre continent qui véhiculent eux-mêmes des stéréotypes coloniaux. Il souligne que les élites mozambicaines copient ces ignorances coloniales, et que le rapport colonisateur-colonisé continue d’exister à travers l’exploitation des matières premières.
 Alain Mabanckou et Abdourahman Waberi sont des passeurs de textes qui portent haut les voix du dialogue et des fiertés assumées. Tous deux se représentent en « chasseurs de mythe » nous donnant l’impression de voir se déployer un espace qui paraît infini, d’abord dans la richesse des cultures qui l’ont fondé puis dans l’énergie que ces imaginaires, ces esthétiques, ces réalités, mettent à se déployer sur toute la planète.
Une traduction de « Fofombadiko », roman du grand écrivain malgache Emilson Daniel Andriamalala, réalisée par Johary Ravaloson. Publié initialement en 1954 en malgache, il s’agit d’un éclairage sur l’insurrection de 1947 à Madagascar (à travers une histoire d’amour).

Amour, patrie et soupe de crabes, le quatrième roman de Johary Ravaloson, livre un combat contre tous les « genres » qui encagent, qui empêchent les individus de se construire leur identité sexuelle ou artistique, de se bâtir leur « place » élective en société ou en littérature. Pour tisser un kabary à sa façon et « chambouler » l’ordre fouza, le narrateur, chauffeur antananarivien de taxi, peut compter sur la connivence suturale de Nivo, personnage emblématique de la Place du 13‑Mai, sarimbavy et mère, lectrice et couturière qui ne manque pas de style.
Un premier roman iconique signé Sitraka Rafanomezantsoa. L’Amphore de Salova prend appui sur la vitalité des légendes malgaches (le tafasiry est la « salle de cinéma d’antan » p.25) pour raconter les difficultés des jeunes d’aujourd’hui. Un jeune auteur repéré grâce à l’opération Bokiko portée par Michèle Rakotoson.
« Les écrivains arabes, rappelle le chercheur, défraient de plus en plus la chronique parce qu’ils prônent une écriture romanesque qui transgresse à la fois les formes d’écriture conventionnelle et les tabous religieux comme sociopolitiques. Ils veulent engager leur écriture dans la sphère individuelle pour dire les choses comme elles sont »
Nuit d’épine se lit autant comme une invitation à partager des références littéraires et musicales de l’auteure qu’un questionnement sur le sens de l’engagement en politique et au quotidien.
De la voix d’un enfant parcourant joyeusement son île à celle d’un autre renvoyé par les violences de l’Histoire de l’autre côté de l’archipel et pleurant la tendresse d’une mère perdue. L’engagement de l’auteur est là, dans l’amour et la dignité qu’il rend à cette population par l’acte même de la bousculer et de la mettre face à ses écueils.
Traduire les fables de Jean de La Fontaine un défi personnel que le romancier et dramaturge mahorais, Nassur Attoumani a voulu relever. Seul bémol, la graphie employée pour transcrire la langue mahoraise. Une liberté que les linguistes risquent de lui tenir rigueur.
Audur Ava Olafsdottir attache de l’importance à ce que le lecteur va mettre entre les mots, son imagination, son expérience. Elle le rend créateur. 
Rouge impératrice est une fable politique sur fond d’histoire d’amour. C’est la métaphysique qui est au cœur de ce roman. Les êtres se construisent et se reconnaissent dans le monde physique et dans le monde spirituel. Dans une sorte de transe, les personnages initiés se lient et se découvrent sous le regard vigilant des ancêtres.
Petrusmok, Mythe, le très beau roman de Malcolm de Chazal vient d’être republié dans la très belle maison d’édition L’Atelier des nomades à l’Île Maurice.
« Le roman Un Soleil en Exil restitue un fait politique avéré et s’ancre dans une « histoire » personnelle ; Héva est un personnage douloureux qui, entrant dans la mouvance des revendications et se joignant au concert des dénonciations, déferlante de plaintes et de mises en accusation, décide en 2014 d’exprimer son ressenti d’adolescente implantée par la contrainte dans le département de la Creuse : la protagoniste tente de traquer, au plus près de son expérience, les sensations, les émotions et les bouleversements qui l’animent. Elle est le pivot narratif nécessaire pour que ce ne soit pas un document d’analyse historique mais le cahier d’un retour sur soi, une écriture du cri. »
Avec son dernier roman Le balcon de Dieu, le romancier Eugène Ebodé entraîne ses lecteurs sur l’île de Mayotte. Une île autour de laquelle tourne ses personnages qui font comprendre qu’il faut un détour par les pays voisins, à commencer par l’Afrique du Sud pour mieux appréhender les enjeux qui se jouent à Mayotte.
Heureux qui comme Ulysse : ou le retour de Raharimanana, par Jean- Louis Cornille.
A ce propos voir notre article
Avec Un soleil en exil, le dernier roman de Jean-François Samlong invite en Creuse
« BEAUCOUP DE FEMMES SE SONT VUES, OU SE VOIENT EN PARTIE, DANS BINTA ET ELLE AURAIT TOUT AUSSI BIEN PU ÊTRE RÉELLE. », ABUBAKAR ADAM IBRAHIM.