
J’irrupte au jour
Comme une fleur du désert
Le ciel est haut
Le soleil est vaste dans un coin de ciel
Brûlent mes pieds sans sandales
Au milieu des tentes
Le vent s’orage
Dans un concert à ciel ouvert
Et la vie s’illumine dans tes yeux
qui retrouvent un enfant perdu
Peuple des tentes c’est ici
Le bonheur
Le malheur est inconnu à cette adresse
Ou est-il allé dormir ?
Dans ce ciel sans étoile ?
La nuit est muette
alors que les tentes ne font pas silence
Syrie parmi les vivants
Inédit, Nassuf DJAILANI
A Mahmoud Darwich, le maître.
A Hala Mohammad,
Pour Maram al-Masri
Pour Samar Yazbek
Au beau peuple des tentes