Littérature comorienne, littérature en éveil, littérature qui trace son chemin…

En cette rentrée littéraire, les critiques ne tarissent pas d’éloges pour Anguille sous roche du jeune romancier comorien, Ali Zamir, 27 ans. « Roman étourdissant et envoûtant, aussi ample que L’art de la joie de Goliarda Sapienza par la beauté de son héroïne et la force de sa langue, Anguille sous roche est un miracle littéraire », écrit Laurent Boscq, cité en quatrième de couverture du premier roman d’un ovni nommé Ali Zamir.

Une jeune littérature qui s’affirme, et qui témoigne d’une belle vitalité, malgré l’absence de circuit de diffusion. Deux maisons d’édition font malgré tout ce travail de passeur : la plus ancienne : Komedit (dirigée par le linguiste Mohamed Ahmed Chamanga) et les éditions Coelacanthe (pilotée par l’historien Mahmoud Ibrahime). Une littérature qui réserve à chaque fois de belles surprises, de beaux textes comme nous l’écrivions à propos d’un autre roman à ne pas rater, pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lus, Ghizza de Faïza Soulé Youssouf, publié dans la jeune maison d’édition comorienne, les éditions Coelacanthe.

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A noter également, un autre très beau roman de Oluren Fikr, La vie cet exil, paru aux éditions Komedit (critique sociale, une belle écriture pleine d’humour, sans concession).

Mohéli ou le destin conté de Djumbé Fatima, l’un des plus beaux texte du conteur et romancier Salim Hatubou, disparu trop tôt l’année dernière, est paru aux éditions Coelacanthe.

Le dramaturge et romancier Nassur Attoumani, avec son humour légendaire propose Tonton ! rends-moi ma virginité… aux éditions Orphie.

Thérapoésie, de Mbaé Soly Tahamida est un bel hommage au jeune Ibrahim Ali, assassiné à l’âge de 17 ans, à Marseille par des colleurs d’affiches du Front National en 1995.

Sans oublier : Je ne sais pas quoi faire de ma vie de Fatiha Radjabou aux éditions Présence Africaine.

Pour celles et ceux qui l’auraient raté, courrez vous procurer Nahariat, un recueil de nouvelles du romancier et poète Adjmaël Halidi, un très beau recueil de texte d’une grande violence sur la condition féminine et sur l’éducation aux Comores.

Il y a également ce très beau roman d’Abdou Salam Baco, Dans un cri silencieux, (paru en 1993, mais qui est d’une grande actualité) son meilleur roman, aux éditions L’Harmattan.

La poésie n’est pas en reste : avec Promesses d’aurores ce très beau texte de Kader Mourtadhoi, aux éditions L’Harmattan.

A noter la réédition de Testaments de transhumance de Saïndoune Ben Ali, un texte d’une grande lucidité sur la déliquescence d’un pays et d’un peuple, un texte d’une grande puissance qui marque la poésie comorienne.

Cette proposition de liste n’est bien évidemment pas exhaustive…

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