Michèle Rakotoson avec Tovonay invités du Salon du livre Athena 2015 à La Réunion

Il est 8h30 sur le front de mer de Saint-Pierre. Une brise caresse les peaux des festivaliers qui vont et viennent dans les stands des libraires. Les bruits des vagues au loin rythme les lectures qui s’engagent lors des rencontres avec les scolaires. La première à donner de la voix, c’est Michèle Rakotoson.

La romancière malgache est l’invitée de la 2ème édition du salon du livre Athéna 2015 qui se déroule du 8 au 11 octobre dans le sud de La Réunion à Saint-Pierre. Devant une classe, elle propose une lecture de l’un de ses derniers roman Tovonay qui raconte la vie d’un enfant malgache qui se bat pour vivre à Madagascar auprès de sa grand-mère bienveillante et pleine de conseils.

En lisant, « j’ai eu l’impression d’être Tovonay« , lance un jeune dans l’assistance. « La meilleure des récompenses pour un écrivain » confiera émue Michèle Rakotoson à l’issue de la rencontre.

Nassuf DJAILANI

La romancière Michèle Rakotoson en pleine lecture de Tovonay
La romancière Michèle Rakotoson en pleine lecture de Tovonay
Michèle Rakotoson en pleine lecture
Michèle Rakotoson en pleine lecture

A propos de Tovonay

Petit roman initiatique à structure narrative très simple et au style dépouillé à l’excès, sans surprise rhétorique.

Une famille malgache doit abandonner son village que le père de famille, Reboza, a eu à quitter en premier pour aller travailler dans les mines de saphirs, et espérer mieux survivre. Encouragée par Endre, sa belle-mère, Ravo avec son fils aîné Tovonay âgé d’une dizaine d’années, et Vahinala, la petite sœur de quelques mois, débarque à Antananarive. Le narrateur omniscient nous décrit les tribulations de cette famille, avec un Tovonay propulsé malgré lui dans la vie d’adulte car il doit jongler avec ses études et son rôle de jeune chef de famille qui doit seconder sa mère à la santé fragile. Accueilli par quelques âmes charitables qui vont l’aider à se tirer d’affaires, le trio végète dans la grande ville jusqu’au retour du père qui rapporte quelques économies et l’idée fixe de se réinstaller au village.

« Michèle Rakotoson, en dénonçant l’exode rural, dénonce aussi la vie misérable des laissés- pour-compte dans la grande ville et l’incurie de la classe dirigeante. Le roman se termine sur une note d’espoir car Reboza veut que son fils poursuive ses études et accomplisse ainsi son rêve de devenir médecin ! »

Lu sur le site de l’association pour la promotion des arts et des cultures d’Afrique.

Tovonay, l’Enfant du Sud
Michèle Rakotoson
Roman
Éditions Sépia
ISBN 978-2-84280-159-5, mars 2010, 128 p.

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