Après Poèmes parlés en marge du jour (2005), Illusions perdues (2009), et Nouveaux poèmes jusqu’en terre palestiniennes (2011) Sambaouma A. Nassar travaille et retravaille sans relâche son style. C’est d’ailleurs, ce que l’on ressent à la lecture de son dernier recueil qui est une sorte d’anthologie de ses publications antérieures ajoutées d’autres textes. On ressent quoi ? On ressent un tâtonnement, une recherche d’un style, d’un langage pour dire le mal être comorien. On y croise parfois Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Rilke, Borgès, William Souny, Le poète est né à Singani en Grande Comore et dirige actuellement un mensuel régional appelé Tribune de Hambou, qu’il était encore en train de distribuer la dernière que nous l’avions rencontré lors des Escales culturelles des îles de la lune fin 2013.
« Ainsi par certains jours, j’ai voué une haine incommensurable à Dieu lui-même, l’accablant d’injures jusqu’à en perdre ma voix rauque » in Bateau ivre, adresse à Willam Souny